Peut-être arrivera-t-on à endiguer le tsunami de la maladie d’Alzheimer qui avait été prédit, dans les années 1980-1990, du fait du vieillissement de la population.
La nouvelle avait surpris tout le monde en 2005 lorsque, pour la première fois, des chercheurs américains avaient rapporté une diminution de la prévalence (nombre de malades) des démences (cela recouvre Alzheimer et démence vasculaire) aux États-Unis, à partir des données de la période 1982 à 1999.
Depuis, la même tendance a été confirmée en Angleterre ou encore en Suède. Malheureusement pas parce que la maladie ne se développerait plus, mais probablement parce que les facteurs de risque cardiovasculaire sont mieux contrôlés.
Résultat, un cerveau mieux irrigué résiste plus longtemps avant que n’apparaissent des symptômes de la maladie. Avec un bémol, toutefois. En 2016 dans le New England Journal of Medicine, des chercheurs de Boston et de l’École de santé publique de Bordeaux expliquaient que « le bénéfice semble plus prononcé pour les personnes qui ont fait des études secondaires.
Un résultat cohérent avec notre observation selon laquelle l’amélioration des paramètres cardiovasculaires n’a été observée que parmi les personnes ayant au moins un diplôme du secondaire ». D. M.